- EAN13
- 9782847884180
- Éditeur
- ENS Éditions
- Date de publication
- 30/01/2014
- Collection
- Signes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - ENS Lyon 29,00
Première monographie consacrée à cet écrivain américain particulièrement
novateur, Ceci n’est pas une tragédie présente l’ensemble de son œuvre, de
1956 à 2007. David Markson renouvelle la forme romanesque pour dire quelque
chose de notre époque, de la fragmentation de sa culture, de son
questionnement, de ses triomphes et de ses échecs. Depuis son roman parodique
du Far West et les romans policiers des années 1960, ou encore ses expériences
avec l’écriture sous contrainte dans les années 1970, jusqu’aux récits les
plus récents, dont La Maîtresse de Wittgenstein et Arrêter d’écrire, Markson
joue avec la forme romanesque, qu’il parodie, fragmente et redéfinit. Proche
de la monodie de la tragédie grecque, mais sans la cohérence d’un cosmos
balisé, sa voix narrative dresse un pacte autobiographique particulier,
dépassant l’individu, dans le monde incertain d’après la Shoah. Entre l’hyper-
roman à la manière d’Italo Calvino et le murmure beckettien d’une voix proche
du silence, Markson trouve une expression singulière, troublante, intime :
celle de nos aspirations et de nos doutes.
novateur, Ceci n’est pas une tragédie présente l’ensemble de son œuvre, de
1956 à 2007. David Markson renouvelle la forme romanesque pour dire quelque
chose de notre époque, de la fragmentation de sa culture, de son
questionnement, de ses triomphes et de ses échecs. Depuis son roman parodique
du Far West et les romans policiers des années 1960, ou encore ses expériences
avec l’écriture sous contrainte dans les années 1970, jusqu’aux récits les
plus récents, dont La Maîtresse de Wittgenstein et Arrêter d’écrire, Markson
joue avec la forme romanesque, qu’il parodie, fragmente et redéfinit. Proche
de la monodie de la tragédie grecque, mais sans la cohérence d’un cosmos
balisé, sa voix narrative dresse un pacte autobiographique particulier,
dépassant l’individu, dans le monde incertain d’après la Shoah. Entre l’hyper-
roman à la manière d’Italo Calvino et le murmure beckettien d’une voix proche
du silence, Markson trouve une expression singulière, troublante, intime :
celle de nos aspirations et de nos doutes.
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