- EAN13
- 9782881828829
- ISBN
- 978-2-88182-882-9
- Éditeur
- Zoé
- Date de publication
- 11/2012
- Collection
- Zoé
- Nombre de pages
- 464
- Dimensions
- 21 x 14,2 x 2,8 cm
- Poids
- 656 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Code dewey
- 836.912
- Fiches UNIMARC
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Lettres de 1897 à 1949
de 1897 à 1949
De Robert Walser, Robert Walser
Édité par Marion Graf, Peter Utz
Zoé
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Les Lettres de Robert Walser couvrent toute sa vie d’écrivain : elles commencent quand, à dix-neuf ans, il est remarqué comme jeune poète ; elles continuent pendant ses années berlinoises où il écrit trois romans ; puis de retour en Suisse pendant ses années biennoises qui sont l’apogée de son écriture avec La Promenade et le début des petites proses, le commencement aussi de son atelier secret d’écriture, les microgrammes ; elles couvrent ensuite la période où il vit à Berne dès 1921, où il développe une intense activité auprès des rédactions de journaux en Allemagne, en Suisse et à Prague qui lui permettent vivre grâce aux colonnes réservées aux feuilletons ; enfin pendant son internement à la Waldau près de Berne en 1929, puis après son éloignement en 1933 à Herisau dans le canton d’Appenzell où il sera interné jusqu’à sa mort en 1956, années pendant lesquelles il n’écrit plus mais où il reçoit les visites de son futur éditeur Carl Seelig.
Deux tiers des lettres sont adressées à des femmes, surtout à Frieda Mermet, figure maternelle, amie, confidente, à qui il écrit régulièrement pendant quarante ans ; à la jeune Thérèse Breitenbach et à sa sœur Lisa, qui fut longtemps sa protectrice. Cette correspondance éclaire l’œuvre de Walser parce qu’on y retrouve ses mots, utilisés cette fois dans l’échange d’une relation affective ou professionnelle, sa phrase habile à détourner les déclarations qui, à peine esquissées et grâce à une pirouette, se transforment en formules hésitantes, telles celles d’un très jeune homme à une femme. Dans ses rapports professionnels, son apparente soumission et sa déférence passent subtilement à une légère ou à une franche impertinence.
Deux tiers des lettres sont adressées à des femmes, surtout à Frieda Mermet, figure maternelle, amie, confidente, à qui il écrit régulièrement pendant quarante ans ; à la jeune Thérèse Breitenbach et à sa sœur Lisa, qui fut longtemps sa protectrice. Cette correspondance éclaire l’œuvre de Walser parce qu’on y retrouve ses mots, utilisés cette fois dans l’échange d’une relation affective ou professionnelle, sa phrase habile à détourner les déclarations qui, à peine esquissées et grâce à une pirouette, se transforment en formules hésitantes, telles celles d’un très jeune homme à une femme. Dans ses rapports professionnels, son apparente soumission et sa déférence passent subtilement à une légère ou à une franche impertinence.
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