Déserter

Dès les premières lignes, j'ai été ébloui par la langue.
Deux récits différents qui nous amènent à réfléchir sur le rôle de l'Histoire et à son impact sur nos vies.
Un récit plein d'humanité.

D'un côté, un soldat, un déserteur, qui fuit la guerre et ses horreurs dans les montagnes et retrouve les paysages de l'enfance.
De l'autre, une journée hommage au mathématicien Paul Heudeber sur les seaux de la Havel. Mais peut-on vraiment déserter la guerre et la violence ?
Un roman plein de poésie et d'humanité qui convient aux temps difficiles.

Manon, libraire Charlemagne La Valette

Récit croisé d'un déserteur de la guerre en Bosnie qui se trouve confronté aux dilemmes de la violence quand il rencontre une femme qui tente aussi de fuir les combats et histoire d'un couple de résistants allemands communistes de la Seconde Guerre mondiale à la Réunification des deux Allemagnes racontée par leur fille (historienne des mathématiques reconnue).
La guerre, la désertion, l'amour, l'engagement... Le nouveau roman de Mathias Enard, vif, bref, suspendu, observe ce que la guerre fait au plus intime de nos vies.

Un roman fort, percutant, porté par un style époustouflant !

D'un côté, un déserteur errant se retrouve dans une nature souillée par la guerre. De l'autre, le 11 septembre 2001, un petit comité se retrouve pour célébrer Paul Heudeber, un mathématicien survivant des camps, disparu tragiquement.
Embrassés, ces deux récits offrent un grand témoignage de l'impact de l'Histoire sur l'intime.
Superbement écrit. Un grand Mathias Enard
Librairie la Promesse de l'Aube

La guerre, l'engagement, les loyautés et les trahisons, la violence et l'amour sont au cœur de ces deux récits qui alternent. Portés par une langue remarquable et resserrée, ces textes racontent, chacun à leur manière, l'écho des conflits sur nos vies et l'espérance comme nécessité pour continuer.