Conseils de lecture
Coup de coeur d'Aurore
Le grand père de Sylvain, Malusci un homme au regard sévère et véritable pilier de la famille, meurt. A son enterrement, tous les proches sont présents. Enfin, tous ceux qui sont acceptés car l'un d'eux est laissé sur le bas-côté : M. Un homme dont Sylvain apprend l'existence au repas de l'enterrement par Franz son oncle.
M. est le fils de Malusci, un enfant non désiré, d'une relation éphémère pendant la guerre entre le soldat et une jeune allemande.
Sylvain, écrivain qui vient tout récemment de divorcer, n'a plus qu'un idée en tête : comprendre qui est M., son cousin, le rencontrer et apprendre à le connaitre.
L'écriture de Sylvain Prudhomme est d'une beauté remarquable qui transcende les relations humaines et nous propose l'autopsie de son protagoniste Sylvain avec beaucoup de finesse évoquant ainsi avec justesse la famille, les relations humaines, l'amour ou encore la paternité.
Sublime et subtil.
Coup de coeur d'Aurore
Les voleurs d'innocence raconte le destin tragique et bouleversant de jeunes femmes, au travers des yeux d'Iris, devenue Sylvia Wren une grande artiste mondialement reconnue, qui décide à la fin de sa vie de revenir sur son passé, de raconter la vérité et l'histoire tragique de sa famille.
Aux allures de conte gothique, voilà un roman haletant, percutant, incisif et impossible à lâcher !
Un énorme coup de cœur !
Coup de coeur de Rémi
Avis aux lecteurs de romans d'aventure et d'intrigues haletantes, passez votre chemin !
Au travers de courts textes, au fil des pages, Antoine Wauters raconte le désarroi qui nous saisi lorsque les grands-parents disparaissent un à un. Soudainement, c'est à l'enfance et à l'insouciance qu'il faut dire au revoir, avec regret.
L'écriture d'Antoine Wauters n'est jamais triste, mais d'une douceur infinie. Elle parle du temps béni de l'enfance, dans une saturation de mélancolie, avec une forme de nostalgie à rebours de l'air du temps, qui regrette un peu le monde "d'avant l'accélération"...
Un moment de grâce.
Coup de coeur de Rémi
Laurent Binet s'est lancé dans un projet a priori casse-gueule : un genre de polar, en pleine Renaissance italienne, à la narration menée exclusivement par les échanges de lettres des différents protagonistes. Le résultat est fascinant.
Il arrive à tenir sa vingtaine de personnages dont les courriers s'entrecroisent, avec autant de styles collant aux traits de chacun. Le résultat est virtuose, et, suprême surprise, haletant.
Le tout avec un bouquin qui se coltine un bon morceau d'Histoire de l'Art au cœur de la Renaissance italienne.
Génial !
Conseillé par Guillaume
Sur un fil, une juge enquête sur deux faits divers.
Elle doit s'imprégner sans se projeter personnellement, entrer dans le quotidien d'autrui mais s'y perdre.
Comment réussir à concilier sa fonction et sa personne ?
Les remords, les mensonges et la culpabilité se sont font jour à mesure que les gens se livrent.
L'écriture sonne juste. Le ton et rythme laissent le temps au lecteur de s'immerger aux côtés de la juge.