« La honte doit changer de camp ». Ce mot d’ordre, qui peut paraître brusque, correspond à la violence subie par une victime, ainsi qu’à la violence de sa colère qui lui a permis de survivre aux traumatismes de honte. Car contrairement à ce qui a été initialement pensé, la honte n’élimine pas toutes les émotions qui accompagnent la situation traumatique. Il en existe au moins une qui non seulement n’est pas évincée par ce type d’événement, mais qui au contraire s’en nourrit : la rage.
Unanimement salué depuis sa première parution, ce livre propose une lumineuse et passionnante analyse d’un des sentiments humains les plus fréquemment éprouvés.