Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

17,95
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24 novembre 2014

bande dessinée

Si j'avais aimé le précédent album double du Chat (La Bible selon Le Chat), je dois avouer que je cherche encore le fil directeur pour ces deux albums.

J'ai aimé certaines réflexions, d'autres moins, voire beaucoup moins. Mais dans l'ensemble, je reste une inconditionnelle du personnage.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/19/30952037.html

Sonatine éditions

22,00
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24 novembre 2014

guerre du Vietnam, policier, Etats-Unis

Disons-le tout de suite : je n'ai pas perçu les fameux 9 cercles de l'enfer. Je n'ai perçu que celui de la guerre du Vietnam, ce n'est déjà pas mal.

Car l'enquête de nos jours n'est qu'un prétexte pour nous faire découvrir les réminiscences de cette guerre, telles que peuvent les vivre les vétérans. Ces images qui vous viennent devant les yeux à l'improviste, imposant leur vision d'horreur à n'importe quel moment. C'est en cela que l'auteur est fortiche dans ce roman.

Pour le reste, l'enquête policière est des plus banale et le shériff un peu pataud qui ne peut voir plus loin que le bout de son nez.

On devine les pratiques vaudou pas loin, mais rien de bien prégnant.

Le style est fluide, malgré quelques tics d'écriture qui m'ont gênés sans toutefois me laisser un souvenir précis (j'aurais dû les noter, mais j'ai été emporté par ma lecture et mon désir de savoir la fin).

Les moeurs du Sud sont également décrites, sans que la Ségrégation tienne une place d'importance dans le roman.

Au final, j'ai passé de très bonnes heures de lecture à la recherche de la vérité.

L'image que je retiendrai :

Celle du serpent qui se mord la queue mis à la place du coeur de Nancy, pratique symbolique.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/16/30952076.html

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24 novembre 2014

couple, séparation, vacances

Les baignades dans l'océan sont toujours dangereuses : courants, baïnes, marées..... A l'image des mouvements de l'océan, ouvrir ce roman, c'est accepter de plonger au coeur d'un couple en phase de séparation et de partir à la rencontre du frère tout juste sortie de prison dans le même temps.

Ce qui promettait d'être des vacances reposantes se transforme en drame amoureux au milieu des jeux plus ou moins idiots du petit frère. Ce qui rend le récit plus léger, finalement, et heureusement.

J'ai aimé plonger dans cette atmosphère de fin (fin d'un amour, fin d'une cavale), rythmée par le récit du dernier coup de l'ex-prisonnier.

J'ai aimé le dernier coup d'éclat des deux frères, comme un ultime pied de nez à une vie trop rangée.

L'image que je retiendrai :

Celle des trous creusés dans le sable par le petit frère dans lesquels tout le monde tombe.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/13/30543408.html

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10 novembre 2014

amour, coup de coeur

J'ai pleuré, oui, j'ai pleuré comme rarement en refermant ce roman.

Pourtant, ce n'était pas gagné à cause du style si particulier de l'auteur. Jusqu'à ce que je comprenne qu'en fait, il se faisait plaisir avec les mots, allant jusqu'à insérer des allitérations en plein milieu de phrases entre deux mots qui n'ont rien en commun si ce n'est leur sonorité.

Les métaphores sont nombreuses mais poétiques, je pardonne donc à l'auteur.

Et puis l'histoire. Comment vous donner envie sans trop en dévoiler ? Comment vous expliquer le lien si particulier et si beau entre l'amour et les forêts, dans ce roman ?

J'ai trouvé étrange ce procédé stylistique qui fait que l'auteur répète inlassablement le nom de Bénédicte Ombredanne. Mais il sert si bien l'histoire, finalement. Et moi-même, je ne peux que lui rendre hommage.

Il est également question de Villiers de L'Isle Adam. En cela, le découpage du livre est assez étrange, qui commence sur le récit du narrateur, se poursuit sur le récit de Bénédicte Ombredanne, puis un passage "à la manière de" et enfin, la révélation finale tout simplement ahurissante.

Maeve n'a pas aimé ce que moi j'ai apprécié, et inversement.

Un roman qui restera un coup de coeur et par le fond et par la forme.

L'image que je retiendrai :

Celle de la bague de Bénédicte Ombredanne avec un oeil dessus et ses bottines à laçage compliqué.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/10/30912866.html

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10 novembre 2014

écriture

Je dois dire que quelques jours après la lecture de ce roman, il ne m'en reste pas grand chose. Juste une impression d'hiver, d'auteur catapulté là sans avoir rien préparé de ses interventions pour les ateliers prévus.

Un couple de libraires à l'origine du projet qui ne fait que prêter sa voiture ; un maire soucieux de se faire ré-élire ; une aubergiste curieuse ; un mystérieux Commodore revenu d'Indochine. Mais une galerie de personnages qui ne m'a pas paru haute en couleurs.

Le personnage de Dora m'a peu passionné. Ce fut la passion du narrateur.

Le mystère de la disparition n'est qu'un prétexte et apparaît bien comme tel : peu mystérieux.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'auteur plein de boue se présentant pour l'atelier d'écriture.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/07/30898450.html