Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
3 septembre 2014

cinéma, humour

J'avais adoré Le mystère Sherlock. Je retrouve avec plaisir l'humour
de l'auteur.

Sous couvert d'enquête policière, il nous fait découvrir cette fois-ci le
monde de la série Z. Et je dois avouer que je connaissais déjà quelques
unes décès œuvres du 7e art (au moins les titres improbables).

Les personnages sont attachants (même Zoé aux grandes dents), les
situations rocambolesques et je partage ce genre d'humour.

Finalement, les séries Z sont pleines de philosophie. Vous ne me
croyez pas ? Alors lisez ce premier roman de l'auteur.

L'image que je retiendrai :

Le gimmick de fin de chapitre du lecteur de Knock-le-Zout.

Une citation :

"Quand je trouve un film mauvais, ça me met mal à l'aise. Je pense au

réalisateur qui s'est investi pendant des mois, et je me dis que c'est ma

faute si je n'arrive pas a apprécier ce qu'il a fait." (p.68)

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/20/30357756.html

16,30
Conseillé par
3 septembre 2014

suspens

Je retrouve avec plaisir la plume de l'auteur, pour cette réédition d'un roman
de 1991.

L'auteur a su camper un décor et une ambiance, une histoire par petites
touches, des détails disséminés ça et la.

Pourtant, j'ai eu plus de mal avec ce texte qu'avec mes autres lectures de
l'auteur. Je m'attendais a ce qu'il frappe aussi fort qu'avec ces derniers
romans, dans un univers noir, forcément noir.

J'ai trouvé les personnages interchangeables et le contexte peu présent.
Un titre étrange et des coïncidences bienheureuses.

Ceci dit, Pascal Garnier reste un auteur dont je ne me lasse pas.
L'image que je retiendrai :

Celle de la médaille "Plus qu'hier et moins que demain" qui n'a pas de goût.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/19/30357727.html

18,00
Conseillé par
18 août 2014

fiction

Voici un monde un peu étrange, ou les enfants apprennent l'anglais et
l'allemand, sans que jamais nous ne sachions de quel pays il s'agit.

Nous suivons "Petite Boîte d'os" depuis la naissance jusqu'à sa mort.
Sa famille, sa vie au village et ses coutumes. Son amour et son enfant,
puis sa vie professionnelle dans la ville.

Et le niveau de l'eau du lac qui monte, inexorablement.

L'espace d'une après-midi, je me suis glissée dans le monde de Petite Boîte,
pas si différent du notre, par certains côtes. Mais qui nous interroge tout
de même sur notre société à travers ses divergences.

L'image que je retiendrai :

Celle du lac dans lequel sont enterres les villageois.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/18/30357711.html

Conseillé par
18 août 2014

Etats-Unis, Japon

J'ai aimé ce roman à la mélodie si particulière, sans pour autant en faire un coup de coeur.

Tout est évoqué, par de brèves phrases, des situations complexes aux plus simples, des états d'âmes et des rêves.

Le partie-pris de la narration peu paraître déroutant, mais celle-ci n'est jamais lassante.

Un Prix Femina du roman étranger 2012 intéressant.

L'image que je retiendrai :

Celle des femmes courbées dans les champs de betteraves et autres brocolis.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/16/30247894.html

roman

Éditions Gallmeister

23,10
Conseillé par
18 août 2014

guerre de Sécession

Sacré voyage que celui du jeune Robey Childs, parti chercher son père en pleine guerre de Sécession.

Dès les premières lignes, l'auteur nous plonge dans une sorte de transe narrative, loin du monde et du temps, et nous parle de la nature si proche.

Puis l'action se met en place et se déroule au rythme de la marche du cheval qui va porter Robey jusqu'au champ de bataille.

Des personnages croisent sa route, profiteurs de guerre et autres contrebandiers. Très peu, finalement, au regard de la bataille qui se déroule non loin.

Puis Robey atteint Gettysburg et découvre cet immense gâchi humain où tous se mélangent.

Waterloo avait eut son Victor Hugo ; Gettysburg a trouvé son auteur.

L'image que je retiendrai :

Celle des différents chevaux que Robey utilise pour parvenir à son but.

Citation :

"Leurs cris d'avertissement et leurs silences creux témoignaient de la grande tuerie et de l'hécatombe qui avaient eut lieu là d'où ils venaient. Ils étaient morts sur le champ de bataille, et maintenant ils mouraient de la route et sur la route, et ceux qui tombaient étaient réduits en bouillie par les roues cerclées de fer qui leur passaient dessus, par les sabots des chevaux et le piétinement de tout ces soldats qui allaient pieds nus". (p.126)

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/15/30056250.html