- EAN13
- 9782271141842
- Éditeur
- CNRS Éditions via OpenEdition
- Date de publication
- 27/01/2022
- Collection
- Gallia Préhistoire Supplément
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les allées sépulcrales du Bassin parisien à la fin du Néolithique
L’exemple de La Chaussée-Tirancourt
Arnaud Blin
CNRS Éditions via OpenEdition
Gallia Préhistoire Supplément
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 35,00
Depuis le xixe siècle, près de 450 sépultures collectives ont été découvertes
dans le Bassin parisien dont la chronologie, clarifiée par des recherches
récentes, s’insère entre la fin du Néolithique moyen et le début de l’âge du
Bronze, des derniers siècles du 4e millénaire à la fin du 3e millénaire. Elles
se caractérisent par une pratique funéraire visant au regroupement des
défunts, au fur et à mesure des décès, dans un espace sépulcral unique. Celui-
ci est délimité par une structure pérenne qui, dans le Bassin parisien, a pris
des formes diverses. Avec l’hypogée, l’allée sépulcrale est alors le type
architectural dominant avec 114 sites connus dans la région, caractérisé par
un plan strict (chambre, entrée et antichambre axiale) et une diversité de
matériaux de construction employés. Jusqu’à ce jour, les modalités de
fonctionnement des allées sépulcrales restaient mal connues. Pour offrir un
parallèle à une synthèse récente sur les hypogées, le présent ouvrage se
propose de définir les différents types de gestion funéraire (organisation
interne, modalités de dépôts, recrutement des défunts) ayant régi leur
utilisation, en se basant sur l’étude monographique du site de La Chaussée-
Tirancourt (Somme), dont les travaux, dirigés par Jean Leclerc et Claude
Masset, ont marqué l’histoire de la recherche. Les modalités de
fonctionnement, qui ont ainsi été définis dans les allées sépulcrales, offrent
un témoignage privilégié des dynamiques socio-culturelles des populations du
Bassin parisien durant la fin du Néolithique.
dans le Bassin parisien dont la chronologie, clarifiée par des recherches
récentes, s’insère entre la fin du Néolithique moyen et le début de l’âge du
Bronze, des derniers siècles du 4e millénaire à la fin du 3e millénaire. Elles
se caractérisent par une pratique funéraire visant au regroupement des
défunts, au fur et à mesure des décès, dans un espace sépulcral unique. Celui-
ci est délimité par une structure pérenne qui, dans le Bassin parisien, a pris
des formes diverses. Avec l’hypogée, l’allée sépulcrale est alors le type
architectural dominant avec 114 sites connus dans la région, caractérisé par
un plan strict (chambre, entrée et antichambre axiale) et une diversité de
matériaux de construction employés. Jusqu’à ce jour, les modalités de
fonctionnement des allées sépulcrales restaient mal connues. Pour offrir un
parallèle à une synthèse récente sur les hypogées, le présent ouvrage se
propose de définir les différents types de gestion funéraire (organisation
interne, modalités de dépôts, recrutement des défunts) ayant régi leur
utilisation, en se basant sur l’étude monographique du site de La Chaussée-
Tirancourt (Somme), dont les travaux, dirigés par Jean Leclerc et Claude
Masset, ont marqué l’histoire de la recherche. Les modalités de
fonctionnement, qui ont ainsi été définis dans les allées sépulcrales, offrent
un témoignage privilégié des dynamiques socio-culturelles des populations du
Bassin parisien durant la fin du Néolithique.
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