- EAN13
- 9782705676629
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 13/09/2010
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Hermann 30,00
Penser la psychiatrie sans le corps est une démarche d'exclusion
épistémologique dont l'actualité témoigne. En s'éloignant des dispositifs
thérapeutiques que la psychiatrie avait acquis, un tabou du corps s'est
progressivement installé. Le franchir, c'est lever le silence sur
l'enfermement, repenser la psychopathologie dans son rapport entre
psychanalyse et psychiatrie, repenser le corps comme « objet parleur ». C'est
ainsi reprendre la question du transfert dans la psychose avec la notion
d'image du corps, lieu dans lequel se dépose l'histoire d'un sujet avec les
autres. En explorant les nombreux travaux d'approche du corps en
pédopsychiatrie (Dolto, Anzieu, Geneviève Haag, André Bullinger, mais aussi
Jacques Schotte sur la notion de contact), l'ouvrage reprend largement la
question du transfert en institution en référence aux pratiques de Tosquelles,
Oury, Racamier, Resnik... Ainsi le corps psychotique dissocié peut-il être
accueilli et travaillé au sein d'une institution vécue comme « constellation »
ou « champ » transférentiel. Ce livre est aussi un défi contre une forme
d'angélisme psychanalytique qui réhabilite à ses dépens la partage instauré
entre la médecine propriétaire du corps et la psychanalyse de la lettre. Par
son axe spécifique, Pierre Delion refonde une psychiatrie politique
renouvelée.
épistémologique dont l'actualité témoigne. En s'éloignant des dispositifs
thérapeutiques que la psychiatrie avait acquis, un tabou du corps s'est
progressivement installé. Le franchir, c'est lever le silence sur
l'enfermement, repenser la psychopathologie dans son rapport entre
psychanalyse et psychiatrie, repenser le corps comme « objet parleur ». C'est
ainsi reprendre la question du transfert dans la psychose avec la notion
d'image du corps, lieu dans lequel se dépose l'histoire d'un sujet avec les
autres. En explorant les nombreux travaux d'approche du corps en
pédopsychiatrie (Dolto, Anzieu, Geneviève Haag, André Bullinger, mais aussi
Jacques Schotte sur la notion de contact), l'ouvrage reprend largement la
question du transfert en institution en référence aux pratiques de Tosquelles,
Oury, Racamier, Resnik... Ainsi le corps psychotique dissocié peut-il être
accueilli et travaillé au sein d'une institution vécue comme « constellation »
ou « champ » transférentiel. Ce livre est aussi un défi contre une forme
d'angélisme psychanalytique qui réhabilite à ses dépens la partage instauré
entre la médecine propriétaire du corps et la psychanalyse de la lettre. Par
son axe spécifique, Pierre Delion refonde une psychiatrie politique
renouvelée.
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