- EAN13
- 9782749252742
- Éditeur
- Erès
- Date de publication
- 20/10/2021
- Collection
- Humus
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Erès 28,00
Le père fait-il symptôme aujourd’hui ? Louis Sciara revient sur les
élaborations théoriques de Freud et de Lacan pour penser la clinique
contemporaine et avancer de nouvelles hypothèses sur la fonction paternelle. À
travers trois cas cliniques, il interroge ce qui résulte du « déclin social de
l’imago paternelle » pour la fonction paternelle. L’évanescence progressive de
l’autorité du père, voire sa disqualification, la dénonciation ou même la
vindicte qu’il suscite parfois, contribuent-elles à modifier cette fonction ?
Dans quelle mesure la fonction paternelle serait-elle menacée de désuétude et
même d’obsolescence ? Ne serait-elle pas plutôt une fonction intemporelle,
inhérente à notre condition humaine, celle qui fait de nous des parlêtres, des
êtres qui énoncent la parole, qui sont assujettis aux lois du langage et
structurés par le désir qui les interpelle, chacun le temps d’une vie ? La
différenciation entre phénoménologie (variabilité des phénomènes) et structure
(invariance de la structure subjective) s’avère précieuse pour répondre à ces
questions. Elle sert de fil conducteur à l’ouvrage. L’auteur démontre que la
fonction paternelle relève de ce qu’il appelle un « principe d’invariance »,
car elle s’appuie sur les conditions structurales qui régissent les lois du
langage. Celles-ci sont pérennes, indépendantes des mutations sociales,
culturelles, sociétales.
élaborations théoriques de Freud et de Lacan pour penser la clinique
contemporaine et avancer de nouvelles hypothèses sur la fonction paternelle. À
travers trois cas cliniques, il interroge ce qui résulte du « déclin social de
l’imago paternelle » pour la fonction paternelle. L’évanescence progressive de
l’autorité du père, voire sa disqualification, la dénonciation ou même la
vindicte qu’il suscite parfois, contribuent-elles à modifier cette fonction ?
Dans quelle mesure la fonction paternelle serait-elle menacée de désuétude et
même d’obsolescence ? Ne serait-elle pas plutôt une fonction intemporelle,
inhérente à notre condition humaine, celle qui fait de nous des parlêtres, des
êtres qui énoncent la parole, qui sont assujettis aux lois du langage et
structurés par le désir qui les interpelle, chacun le temps d’une vie ? La
différenciation entre phénoménologie (variabilité des phénomènes) et structure
(invariance de la structure subjective) s’avère précieuse pour répondre à ces
questions. Elle sert de fil conducteur à l’ouvrage. L’auteur démontre que la
fonction paternelle relève de ce qu’il appelle un « principe d’invariance »,
car elle s’appuie sur les conditions structurales qui régissent les lois du
langage. Celles-ci sont pérennes, indépendantes des mutations sociales,
culturelles, sociétales.
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