- EAN13
- 9782753567153
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 04/10/2019
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Du bon usage des commémorations
Histoire, mémoire et identité, XVIe-XXIe siècle
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Autre version disponible
Le phénomène commémoratif occupe une place de plus en plus importante dans
l’espace politique, médiatique et intellectuel. Cette inflation, sinon cette
omniprésence, entraînent-elle une perte de sens ? En d’autres termes, trop de
commémoration tue-t-il la commémoration ? La commémoration n’est pas
l’histoire. La mise en scène de la mémoire entraîne une part d’inclusion et
d’exclusion, donc d’oubli. La commémoration sert la « vérité » officielle ou à
l’inverse des causes dissidentes, minoritaires, et contestataires. La
commémoration a occupé une place stratégique dans la construction des États-
nations, à la suite de l’implosion de la chrétienté médiévale. On constate
depuis quelque temps une fragmentation : les dimensions communautaire, voire
communautariste, d’une part, et supranationale, d’autre part, vont-elles
l’emporter au détriment de la dimension nationale traditionnelle ? Cet
ouvrage, associant spécialistes des langues et cultures étrangères,
historiens, politologues et littéraires, a pour ambition de croiser les
regards et de créer des échos. Du bicentenaire de 1789 à Hiroshima, de Québec
à Austerlitz, et de Luther à l’indépendance américaine, les auteurs
s’interrogent sur l’évolution du phénomène, depuis l’Âge des Réformes jusqu’à
nos jours.
l’espace politique, médiatique et intellectuel. Cette inflation, sinon cette
omniprésence, entraînent-elle une perte de sens ? En d’autres termes, trop de
commémoration tue-t-il la commémoration ? La commémoration n’est pas
l’histoire. La mise en scène de la mémoire entraîne une part d’inclusion et
d’exclusion, donc d’oubli. La commémoration sert la « vérité » officielle ou à
l’inverse des causes dissidentes, minoritaires, et contestataires. La
commémoration a occupé une place stratégique dans la construction des États-
nations, à la suite de l’implosion de la chrétienté médiévale. On constate
depuis quelque temps une fragmentation : les dimensions communautaire, voire
communautariste, d’une part, et supranationale, d’autre part, vont-elles
l’emporter au détriment de la dimension nationale traditionnelle ? Cet
ouvrage, associant spécialistes des langues et cultures étrangères,
historiens, politologues et littéraires, a pour ambition de croiser les
regards et de créer des échos. Du bicentenaire de 1789 à Hiroshima, de Québec
à Austerlitz, et de Luther à l’indépendance américaine, les auteurs
s’interrogent sur l’évolution du phénomène, depuis l’Âge des Réformes jusqu’à
nos jours.
S'identifier pour envoyer des commentaires.