L’art des ghostnets, Approche anthropologique et esthétique des filets-fantômes
EAN13
9782856539842
Éditeur
Publications scientifiques du Muséum
Date de publication
Collection
Natures en sociétés
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L’art des ghostnets

Approche anthropologique et esthétique des filets-fantômes

Publications scientifiques du Muséum

Natures en sociétés

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Entre urgence écologique, attraction esthétique, engagement économique et
valeur mémorielle, Géraldine Le Roux révèle comment des filets de pêche
abandonnés en mer (ghost nets) mettent en branle des écosystèmes. L’émergence
et la reconnaissance internationale de l’art des ghostnets sont au cœur de
l’ouvrage. Des sculptures faites à partir de morceaux de filets, des paniers
tressés en corde et des représentations ultra réalistes obtenues à l’aide de
fibres cousues sont l’œuvre d’une centaine d’artistes autochtones et non-
autochtones, d’Australie, d’Océanie, des Amériques et d’Europe. Les gestes
artistiques empruntent autant au langage des vanniers qu’au monde de l’art
contemporain. En restituant les processus de collecte sur la plage et la
transformation des déchets marins dans les ateliers, la sélection et
l’exposition des œuvres en galerie ou au musée, le livre questionne la place
du plastique dans le monde à l’aune des savoirs locaux et des souverainetés
autochtones. Le filet-fantôme, objet a priori déchu, est régénéré tant par les
gestes écologiques et artistiques que par les mémoires qu’il entrouvre et les
actions qu’il entrelace entre passé, présent et futur. « Géraldine Le Roux
sillonne les océans et les îles avec un œil d’anthropologue engagée. Depuis sa
thèse pionnière sur les artistes aborigènes et océaniens résidant dans les
villes de la côte est australienne, elle n’a eu de cesse de contextualiser et
de valoriser, par des articles scientifiques et l’organisation d’expositions,
des œuvres peu connues. Dans cet ouvrage, elle inventorie des créations
artistiques uniques et les croise avec des voix autochtones et des discours
tenus par d’autres usagers de la mer, qui, tous, invitent à prendre soin des
océans. » Barbara Glowczewski, directrice de recherche et médaille d’argent du
CNRS.
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