Petit éloge de la jouissance féminine
EAN13
9791025205501
Éditeur
Les Pérégrines
Date de publication
Collection
PETITS ELOGES
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Petit éloge de la jouissance féminine

Les Pérégrines

Petits Eloges

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Longtemps ignorée, la jouissance féminine a fait au fil des siècles l’objet de
discours religieux, médicaux, psychanalytiques, le plus souvent tenus par des
hommes. Celles qui prétendaient jouir, seules ou à plusieurs, ont ainsi été
réduites au silence ou mises au ban de la société. Irreprésentable,
inimaginable, inaccessible… la jouissance des femmes a tout bonnement été tue.
Adeline Fleury a joui pour la première fois à 35 ans. Il aura fallu qu’elle
remette ses sens en éveil, qu’elle décide de séduire et de se laisser séduire.
Et qu’elle rencontre « l’homme électrochoc ». Quand le désir est entré dans
son quotidien, elle a laissé place à Adèle, son alter ego littéraire, son
double désirant. Adèle, c’est aussi toutes ces femmes qui refusent que leur
désir soit bridé, qu’on leur retire leur liberté de penser et de disposer de
leur corps, des femmes parfois à bout de souffle dans leur quête mais jamais
aphones, des femmes qui ne se mentent pas, des passionnées, ultra-émotives, à
fleur de peau, impétueuses. Des femmes résolument modernes. Au carrefour de
l’essai et de la fiction littéraires, à la croisée d’Adeline et d’Adèle, le
Petit éloge de la jouissance féminine, nourri de références littéraires et
cinématographiques, nous fait ressentir, à chaque page, que jouissance et
liberté sont indissociables. Six ans après la première édition, Adeline Fleury
est une femme « augmentée » – de ses lectures, de ses rencontres, des débats
(notamment autour de #MeToo) qui ont secoué la société et fait évoluer sa
pensée. Son Petit éloge est lui aussi augmenté, d’un prologue et d’un épilogue
où s’exprime la femme de 2021, qui vit toujours avec autant d’intensité, mais
a appris à ne plus se consumer. Sans rien renier de ce qu’elle a écrit en
2015, elle a précisé sa pensée, fait la chasse aux formulations un peu
hésitantes et parfois maladroites qui ne lui ressemblent plus. Il y a six ans,
le sujet de la jouissance féminine était audacieux, précurseur, un peu suspect
; aujourd’hui on en parle beaucoup plus et c’est heureux, car la question de
l’émancipation par le corps est résolument sociétale. Adeline Fleury,
romancière, a longtemps été reporter pour les pages « Société » du Journal du
dimanche, puis cheffe des pages « Culture » du Parisien Week-end. Parce que
désir et littérature sont chez elle intimement liés, elle s’est lancée en
écriture avec le Petit éloge de la jouissance féminine (François Bourin, 2015
; La Musardine, 2018) avant de poursuivre sa réflexion sur le corps féminin
avec son essai Femme absolument (JC Lattès, 2017 ; Marabout, 2018). Elle
continue d’explorer, en littérature, la question du désir avec Je, tu, elle
(François Bourin, 2018) et de la maternité complexe dans Ida n’existe pas
(François Bourin, 2020). Aujourd’hui, elle travaille dans l’édition et aide
les autres à raconter leur histoire.
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