- EAN13
- 9782908481693
- ISBN
- 978-2-908481-69-3
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 05/01/2011
- Collection
- Roman 20-50
- Nombre de pages
- 200
- Dimensions
- 24 x 16 x 1 cm
- Poids
- 329 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 800
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Roman 20-50, n°50/décembre 2010
Alexandre Vialatte Les Fruits du Congo et La Dame du Job Pierre Bergounioux, François Bon, Jean Cocteau, Melville, Jean-Christophe Ruffin, Juan José Sae, Vercors
PU Septentrion
Presses Universitaires du Septentrion
Roman 20-50
Offres
La Dame du Job et Les Fruits du Congo peuvent être rassemblés non seulement
sous le signe du récit d'enfance ou d'adolescence mais surtout sous celui de
ce qu'on pourrait appeler « l'invention des mythologies ». Ces deux romans ont
en effet la particularité d'accorder une place prépondérante à ces figures
tutélaires - personnages issus de l'imagination des enfants ou adolescents et
d'une image (affiche publicitaire, illustration) - que sont la Dame du Job et
la grande négresse, ou pour leur forme masculine, plus ténébreuse et moins
érotique, l’étrange M. Panado. Ces figures allégoriques très originales font
des romans de Vialatte des sortes de fictions au carré où les personnages
chimériques deviennent eux-mêmes producteurs des fictions dans lesquelles ils
finissent par se perdre. Comme dans le Noé de Giono (1947), le monde inventé
se superpose au monde réel pour lui donner une richesse et une profondeur
exceptionnelles. On est bien loin ici du « roman traditionnel » balzacien
contre lequel le Nouveau Roman va bientôt prendre fait et cause. La brièveté
du découpage en séquences, le traitement surprenant de l’événement,
l’importance accordée au quotidien, le mélange des genres, la mise en abyme de
la représentation, tout concourt à faire de ces deux récits des réussites hors
du commun qui méritent d’être découvertes ou redécouvertes.
sous le signe du récit d'enfance ou d'adolescence mais surtout sous celui de
ce qu'on pourrait appeler « l'invention des mythologies ». Ces deux romans ont
en effet la particularité d'accorder une place prépondérante à ces figures
tutélaires - personnages issus de l'imagination des enfants ou adolescents et
d'une image (affiche publicitaire, illustration) - que sont la Dame du Job et
la grande négresse, ou pour leur forme masculine, plus ténébreuse et moins
érotique, l’étrange M. Panado. Ces figures allégoriques très originales font
des romans de Vialatte des sortes de fictions au carré où les personnages
chimériques deviennent eux-mêmes producteurs des fictions dans lesquelles ils
finissent par se perdre. Comme dans le Noé de Giono (1947), le monde inventé
se superpose au monde réel pour lui donner une richesse et une profondeur
exceptionnelles. On est bien loin ici du « roman traditionnel » balzacien
contre lequel le Nouveau Roman va bientôt prendre fait et cause. La brièveté
du découpage en séquences, le traitement surprenant de l’événement,
l’importance accordée au quotidien, le mélange des genres, la mise en abyme de
la représentation, tout concourt à faire de ces deux récits des réussites hors
du commun qui méritent d’être découvertes ou redécouvertes.
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