La réponse

Ces pages sont imaginaires: les lettres, les citations font partie du texte. L’idée m’est venue dans le cimetière de Plérin devant la tombe de Jules Lequier qui porte ses dates (1814-1862) et les titres de ses œuvres, toutes posthumes.

Je connaissais déjà sa maison à Tournemine et j’avais lu les pages de Louis Guilloux sur «Turnier» dans "Le Sang noir" et cellles de Jean Grenier parlant de sa propre découverte de cette maison dans Les Grèves. Découverte qui fut peut-être à l’origine de ses magnifiques travaux sur Lequier.

Comme un peintre - et je pense en toute humilité aux admirables toiles de Van Gogh d’après Rembrandt ou Delacroix- peut-être aurais-je dû sous-titrer mon petit ouvrage «d’après Lequier», mais «Comment pouvons-nous distinguer le danseur de la danse» (W. B. Yeats).

La fidélité est de rêve.

Ce livre est la réédition du texte publié une première fois en 1982. Sont réédités en même temps les premiers recueils de poèmes d’Heather Dohollau: La Venelle des portes et Matière de lumière.