EAN13
9782916601052
ISBN
978-2-916601-05-2
Éditeur
Atelier Galerie d'art
Date de publication
Collection
HISTOIRE
Nombre de pages
256
Dimensions
26,5 x 20,5 x 1,8 cm
Poids
736 g
Langue
français
Code dewey
720.9442720903
Fiches UNIMARC
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Le Beffroi d'Aire-sur-la-Lys

Hôtel de ville, Grand-Place, Aire-sur-la-Lys

De ,

Atelier Galerie d'art

Histoire

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Le beffroi, l’hôtel de ville et la Grand-Place d’Aire-sur-la-Lys forment un ensemble architectural exceptionnel au centre de la cité.L’homogénéité provient d’une volonté politique, celle de confier à un même architecte la construction d’une tour de guet et d’alarme ainsi qu’une maison commune. Cet ensemble administratif, élaboré et construit de 1716 à 1724 par Héroguel, l’architecte du roi pour la ville d’Arras, lui confère une unicité et une force inégalées.En 1722, les échevins appliquèrent les articles de l’ordonnance municipale imposant aux propriétaires de la Grand-Place le décor des façades des immeubles à deux étages. C’est cet ensemble urbain, inchangé depuis trois siècles qui donne au centre-ville son image Grand Siècle et « versaillaise ».Les nombreuses archives ont permis une étude approfondie de la réalisation du projet. Dès 1715, Héroguel a dessiné les plans, les coupes et les élévations des monuments.Il nous a laissé des devis détaillés, véritables encyclopédies des techniques de construction employées à l’époque de Louis XIV. Tous ces documents illustrent la volonté royale d’utiliser l’architecture comme arme de propagande. Le fronton surdimensionné affichant les armes du roi de France, le beffroi, symbole du pouvoir communal relégué en arrière-plan de la façade sont des exemples de l’ingérence monarchique dans la conduite des affaires communales.Mais en 1715, cette reconstruction du beffroi et de l’hôtel de ville est une conséquence directe des guerres de Louis XIV et surtout de la place stratégique qu’occupait la ville d’Aire quand elle appartenait aux Pays-Bas méridionaux espagnols. De 1641 à 1710, la ville subit quatre sièges particulièrement meurtriers et dévastateurs. Tantôt Français ou Espagnols, les Airois livrés à l’administration hollandaise entre 1710 et 1713, espèrent, avec le traité d’Utrecht, une ère de paix relative leur permettant de relever dignement les ruines de leur ville.Aujourd’hui, les Airois peuvent être fiers de la réalisation de ce projet architectural ambitieux lancé le 2 septembre 1715, au lendemain même de la mort de Louis XIV.Le beffroi d’Aire-sur-la-Lys n’est-il pas inscrit sur la liste prestigieuse des monuments classés au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco ?
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