EAN13
9791092733037
ISBN
979-10-92733-03-7
Éditeur
IBACOM
Date de publication
Nombre de pages
366
Dimensions
22 x 15 x 1,8 cm
Poids
440 g
Langue
français
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Traquenard à Tanger

Ibacom

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4e de couvertureL’Américain Harry S. Villa met sur pied, pour sa « compagnie», un projet d’hôtel dont la luxueuse façade dissimule des trafics juteux et… douteux. Il va très vite s’apercevoir que les règles du jeu ne sont pas celles qu’il croyait et se trouve embarqué dans une aventure rocambolesque, où Tanger devient la ville de tous les dangers…Yves Humbert nous mène avec brio – et humour – dans les dédales du Tanger des années 50, ville au statut international unique. On y parcourt la « zone » en tous sens, on y découvre cette ville élégante, cosmopolite et interlope... sa médina, bigarrée et grouillante de vie, ses trafics en tout genre : or, contrebande, drogue... Aventure, amour et exotisme sont au rendez-vous, dans le sillage du séduisant Harry S. Villa. A propos du livre : Traquenard à Tanger est un polar alerte et bien construit. Les descriptions du Tanger des années 50, sa médina, ses effluves, sa flore, ses couleurs bigarrées, ses milieux affairistes et trafics en tout genre, sont saisissants de réalisme. Yves Humbert, tangérois de cœur, y est né et y a vécu près de 20 ans. Son héros, Harry S Villa, tient du détective et de l’agent secret mâtiné de James Bond. Des affaires troubles sous l’égide d’une drôle de compagnie débouchent sur un vrai traquenard, rondement mené, au milieu d’un aéropage de jolies femmes …(…) « Lorsque Harry reprit conscience, il avait l'impression d'émerger d'une des cuites les plus carabinées qu'il eût jamais prise dans sa vie. Il essaya de remuer, mais c'était comme s'il était plongé dans un tonneau de mélasse. Il n'arrivait pas à ouvrir les yeux, ses paupières retombant lourdement à chaque tentative. Il y renonça pour un moment et commença à faire l'inventaire de son corps. Apparemment rien ne manquait. Ses ravisseurs n'avaient emporté aucun souvenir, fût-ce simplement l'oreille comme il avait entendu dire – par qui, déjà ? – que c'était presque une tradition dans ce pays. Il se souvint de la piqûre, mais après, un grand trou. Probable qu'il avait raconté tout ce qu'ils voulaient savoir, mais que voulaient-ils savoir? Pas d'importance au sujet de Crabtree, il avait les mains nettes de ce côté-là, enfin presque ; mais il espérait qu'il n'avait rien lâché sur la Compagnie. L'avantage des interrogatoires classiques, avec pression physique plus ou moins poussée, c'était que si l'on avait la chance d'en réchapper, on pouvait à peu près les reconstituer. Tandis que là… Cela mis à part, il fallait bien reconnaître que les techniques modernes étaient nettement plus confortables. »
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