Une des pépites de cette collection De Natura Rerum, chez Klincksieck.

On ne relèvera pas la nuit pour le style, ce n'est pas l'objet du livre, mais pour le propos. Une galerie de portraits d'illustres inconnus (botaniste, agronome, biologiste) et un aperçu de leur travail, de leur influence parfois immense (on pensera à George Washington Carver) ou de leur tenacité (Vavilov).
Le tout mâtiné d'illustres connus, cette fois-ci, tantôt savant (Darwin, De Vinci), tantôt artiste (Goethe, Rousseau), et leur rapport à la botanique.

Passionnant de bout en bout, à picorer avec gourmandise.

Trois anciens braqueurs sont invités par le quatrième larrons de la bande au mariage de ce dernier.
Immédiatement, ils flairent le coup fourré, et s'attendent à la venue de Quinlan, un fou furieux avec lequel ils ont "traité" au temps de leur splendeur. Autant dire qu'à l'époque, ça a mal fini, et que ledit cinglé a la dent dure, tenace, rancunière et vicieuse...

Un roman épatant, mené à cent à l'heure, avec de la testostérone, des flingues, pas mal de sang, des indiens tortionnaires, une charmante église d'un petit village sans histoire (ça ne durera pas). Quelque part entre western et roman noir.

Génial !

Cher Grégoire Damon,

Je suis tombé sur ton bouquin un peu par hasard. Tu m'as bien eu, camarade !

Même si les 300 pages de lecture baignent dans l'huile de friture;
Même si les personnages qui frétillent dans leur cuisine de MacDo sentent le graillon;
Même si leur horizon est pathétiquement restreint par les toasters et les managers;

Ton roman est vraiment attachant, Grégoire. Je les ai aimés, les pov'types du fast food, les nouveaux prolos; et leur happening vengeur foiré est un morceau d'anthologie, je t'assure !

Bravo Grégoire, ton machin est super, et j'ai passé un merveilleux moment au MacDo.

Comme quoi, tout arrive.

Un mort en maison de retraite : banal vous me direz. Quand il apparaît que celui-ci n'a pas de numéro de sécu et qu'il faut remonter à la guerre d'Algérie pour retrouver sa piste, cela devient nauséabond.
C'est ce qui vient de tomber sur les épaules d'un flic Nancéen cacochyme et border line récemment mis à pied.
Le bon côté vient de ses visites régulières au Grand Sérieux, restaurant pour le coup tout à fait réel , où il peut compter sur les bons plats et les bons mots du tenancier.

A lire avant d'aller découvrir la carte d'une des meilleures adresses gustatives de Nancy.

Durant 150 pages, Jérome Leroy nous bourre de coups de poings bien placés jusqu'à nous mettre K.O.
Un uppercut final qui clôt ce roman noir sur les a priori que chacun peut avoir sur les banlieues.

A lire d'une seule traite !